Le bilan officiel de la préfecture de police est de 3 morts et 64 blessés. En France, elle a provoqué la chute de la IV e République et installé au pouvoir le général de Gaulle en 1958, engendré une crise profonde de l’État débouchant sur un putsch contre la république en avril 1961. Il le charge de reconstituer son réseau aux côtés de deux autres hommes, Rani Mohamed à Alger et Kamal dans le maquis. Pierre Mendès France nomme Jacques Soustelle gouverneur de l'Algérie. Selon Yves Courrière, Ramdane Abane s'oppose sévèrement aux militaires. Le cabinet Edgar Faure croit pouvoir maîtriser la situation grâce au dispositif en place. Le gaulliste Jacques Soustelle, nommé gouverneur général de l'Algérie, entreprend un vaste programme de scolarisation et prend des initiatives pour développer l'économie de l'Algérie. Le MTLD le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, 1947-1954, De Jacques Simon. L'armée française présente sur place attend plusieurs heures avant de s'interposer. L'autre partie est forcée à rentrer dans l'ombre et pour longtemps. Inévitables, ces deux événements n'en fournissent pas moins au FLN deux bases arrière « sanctuarisées ». Le terme « révolution » est massivement adopté par le FLN à partir de 1956, année de son congrès de La Soummam, en Kabylie. L'armée française qui vient d'être battue en Indochine, est transférée en Algérie pour participer au « maintien de l'ordre » (qui est normalement une tâche de la police). Les généraux français Cherrière et Larillot, commandants successifs en Algérie, réclament avec insistance des renforts. Lagaillarde et Forzy occupent avec leurs partisans le quartier des facultés tandis que Joseph Ortiz investit le bâtiment de la Compagnie algérienne. Le 1er octobre 1956, les délégations des pays africains, arabes et asiatiques introduisent une nouvelle demande pour inscrire la question algérienne à l'ordre du jour des travaux de la 11e session de l'ONU. L’ambiguïté coloniale, Alistair Horne, avertissement de Mendes France février 56 (, « L’insurrection du Constantinois, 20 août 1955, par Claire Mauss-Copeaux », Roger Vétillard, 20 août 1955 dans le Nord-Constantinois : un tournant dans la guerre d’Algérie ? Vous venez d’écrire le scénario de Guerre d’Algérie, la déchirure. Les colonels Amirouche Aït Hamouda et Si el haouès sont tués lors d'un accrochage avec les éléments de l'Armée française. La plus forte fréquence revient au Gouvernement Maurice Bourgès-Maunoury, sous lequel 29 exécutions ont eu lieu en trois mois (soit une tous les trois jours). L'opération s'est faite sans qu'il ait été informé et les négociations engagées secrètement à Rome avec le FLN sont rompues. À l'origine, il n'est pas question d'établir un barrage continu, mais simplement d'affecter des détachements très mobiles à la surveillance des points de passage habituels de l'ALN. La querelle franco-française liée à la date 19 mars se prolonge, le 29 avril 2010, avec la proposition de loi de Thierry Mariani (UMP) « visant à établir la reconnaissance par la France des souffrances subies par les citoyens français d'Algérie, victimes de crimes contre l'humanité du fait de leur appartenance ethnique, religieuse ou politique »[288]. Victoire militaire et défaite politique ? Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Des militaires français se rebellent contre l'autorité du Général, notamment lors du putsch des généraux. À ces effectifs, il faudrait ajouter le personnel de l'Armée de l'air, celui de la marine et celui de la gendarmerie, soit 56 000 hommes à la fin de 1959. Cette possibilité est jugée inacceptable par les pieds-noirs et par beaucoup de militaires. Tout change en mars 1956 avec la proclamation de l'indépendance de ces deux pays. La bataille des Frontières qui débute en janvier 1958 et dure jusqu'en mai va porter un coup fatal aux katibas de l'ALN. Par Jacques Simon, Union syndicale des travailleurs algériens. Les négociations entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), émanation du FLN, en vue de la prochaine indépendance algérienne, provoquent des dissensions dans chaque camp. Benjamin Stora évoque la difficulté de décompter le nombre des victimes civiles : tuées dans les zones éloignées, victimes des opérations armées ou de bombardements de l'armée française, exécutées par l'ALN et ceux pris entre deux feux[199]. Néanmoins, rapidement, des civils sont également victimes des embuscades[71]. Elle est appliquée dans les Aurès en premier lieu, où le général Pallange décrète que le douar le plus proche d'un lieu de sabotage ou d'un attentat est collectivement responsable de l’événement. Sur le plateau des Glières, là où se tient la manifestation, la foule n'a pas l'ampleur de celle du 13 mai 1958 mais des barricades sont dressées. Le FLN, en grande partie dans la clandestinité, exerce son contrôle sur la population algérienne, y compris par des assassinats. Après le 19 mars 1962, l'OAS utilise en Algérie des méthodes terroristes[160] en organisant aussi des attentats contre les Algériens et Européens qui étaient pour l'indépendance. Restent les frontières terrestres de l'est et de l'ouest. Le 7 janvier 1957, les paras entrent dans Alger, c'est le début de la bataille d'Alger. La Déclaration du 1er novembre 1954 est émise par radio depuis Tunis. Pour les pertes militaires françaises en Algérie, le Journal officiel du 4 août 1986[212] donne les chiffres suivants : Effectifs engagés : 1 419 125 militaires dont 317 545 d'active (22,4 %) et 1 101 585 appelés du contingent (77,6 %). Le but est de frapper au cœur de l'appareil colonial, de manière beaucoup plus spectaculaire. C'est pourquoi la guerre peut être considérée comme une victoire militaire française[132],[133]. Le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques nie tout relation avec l'Organisation spéciale afin d'éviter des arrestations. Le bilan humain a longtemps été difficile à établir étant donné les divergences de l'histoire officielle reconnue par les deux pays[197]. À Sétif, après des coups de feu, une balle perdue qui tue une petite fille européenne et un policier qui tue un jeune scout ayant brandi le drapeau algérien, la manifestation tourne à l’émeute et la colère des manifestants se retourne contre les « pieds noirs » : 27 Européens et Juifs sont assassinés (103 trouveront la mort dans les jours suivants), ainsi que 700 Algériens. Bilan : huit tués, dont pour moitié des civils, et des dégâts matériels. Certains émissaires sont abattus. Mais certains militaires iront jusqu'à accuser ouvertement l'entourage du général de Gaulle d'avoir refusé d'exploiter ces ouvertures et d'avoir contribué à faire disparaître Si Salah (tué en juillet 1961 dans une embuscade) pour supprimer un témoin gênant. L'image de la France dans le monde, et plus particulièrement en Europe occidentale est fortement dégradée. Selon Daniel Lefeuvre, la production annuelle de céréales passe de 3,88 quintaux/hab. : « Front de libération nationale ». D'après le Service historique du ministère de la Défense, il est constaté : La pratique de la torture par l'armée française est une réalité avérée notamment par les nombreux témoignages et des rapports furent adressés aux responsables politiques comme Pierre Mendès France ou Charles de Gaulle. Entre toutes les armes, l'hélicoptère sera l'arme anti-guérilla par excellence, le plus connu est le Sikorsky H-34, armé d'un canon automatique MG 151/20 et de deux mitrailleuses M 2 de 12,7 mm[262], qui participera à toute la guerre d'Algérie dans la contre-guérilla. Fin août, le FLN reprend plus intensément ses attaques contre les policiers, amplifiant la frustration de ces derniers qui désapprouvent la « lenteur » et l'« indulgence » de la justice à l'égard des commandos appréhendés précédemment. Face à ces difficultés, l'État français encourage l'émigration vers la métropole des autochtones. Étude démographique et sociale », Qu’est-ce qu’être français en Algérie ? Surtout, l'Algérie est hermétiquement « encagée ». Quant aux colons stricto sensu (c'est-à-dire dans le sens d'usage courant en Algérie de l'époque, de propriétaires-exploitants agricoles), leur départ est plus échelonné que celui de la masse des Pieds-Noirs[169]. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Des centaines de hameaux sont investis par les forces spéciales à la recherche de caches d'armes de la guérilla indépendantiste donnant lieu à un nombre élevé de dérapages. « Je pense que l'on peut retenir malgré tout les dates du 1er novembre 1954 pour le début de la guerre et du 5 juillet 1962 pour sa fin. C'est le moment idéal pour attirer l'attention de l'opinion publique internationale. Cette amnistie est prévue par le texte même des accords d'Évian (deux fois : titre II, chapitre 1 §K pour les personnes déjà jugées et emprisonnées à l'époque et chapitre 2 §A, « Dispositions communes » pour tous les faits jusqu'à la date des accords)[224], et aurait été confirmée en France par la loi du 31 juillet 1968[289] et en Algérie par son intégration dans le Code pénal[290] bien que cela soit contesté par quelques avocats du côté algérien et FLN[291] et du côté de certains Français d'Algérie[292]. Une loi spécifique est votée le 17 juin 1966 pour amnistier les responsables de l'affaire Audin[226]. Enfin 500 musulmans, classés comme meneurs ou dangereux, sont refoulés, le jeudi 19, par avion vers l'Algérie. Il évoque les groupes porteurs de la mémoire de la guerre d’Algérie. L'aviation bombarde les douars des environs, plus particulièrement le hameau du Béni Malek. ». L'Armée française élimine presque tous les réseaux de l'Armée de libération nationale en Kabylie et dans quelques régions sensibles dans l'Opération jumelles. Ce chiffre n'inclut pas le nombre de pertes du côté des indépendantistes durant le conflit et qui est estimé à plus de 140 000 tués[249],[250] , ni les membres engagés dans l'Organisation politico-administrative (OPA). Les estimations approximatives établies par des sources algériennes, notamment Mohamed Téguia, indiquent que l'ALN s'est engagée dans la lutte armée le 1er novembre 1954 avec un millier d'hommes et qu'elle avait atteint son apogée en 1958 avec un maximum de 90 000 hommes (de 60 à 70 000 à l'intérieur et de 15 à 20 000 sur l'ensemble des frontières au-delà des barrages) avant de subir de sérieux revers lors des opérations meurtrières du Plan Challe durant les années 1959-1961 et de connaître une régression pouvant aller jusqu'à 50 % des effectifs, soit quelque 30 à 35 000 hommes à la fin de la guerre. Historiquement, l'Algérie a été un territoire à … En mai 1958, le FLN aligne 40 000 combattants de première ligne qui disposent de l'aide de presque toute la population. Les conséquences de la guerre d’Algérie : Les conséquences politiques et économiques • La France reconnaît l’indépendance de l’Algérie le 1er juillet 1962, Ben Bella en est le premier président ; l’Algérie se devient un Etat islamiste et socialiste; la guerre d’Algérie a occasionné l’avènement de la … Le problème est que ces frontières sont très difficiles à surveiller : d'une part, elles sont très étendues et, d'autre part, elles traversent des régions montagneuses et des plateaux désertiques. Les mines qui se confondent avec le sol lessivées par les pluies, entraînées par les glissements de terrain, continuent de frapper hommes et bêtes sur les frontières occidentale et orientale de l'Algérie après l'indépendance. Les Moghazni, unités supplétives créées en 1955. Simples bousculades, violences mais aussi actes de torture devant la famille de la personne impliquée font partie du quotidien. Les services secrets français (SDECE) qui surveillent le raïs, parviennent à démontrer l'aide militaire fournie au FLN par l'Égypte. Certains officiers français en veulent beaucoup au général de Gaulle de n'avoir pas su utiliser cette occasion avec Si Salah pour engager des négociations avec les combattants de l'ALN de l'intérieur (qui s'opposaient au GPRA basé en Tunisie). La manière dont les services de propagande de l'armée ont présenté le « bilan » en termes de « hors-la-loi abattus », « armes saisies », ou « populations ralliées » comme s'il s'agissait d'autant de coups décisifs portés à l'ennemi, est sans doute exagérément optimiste. À l'étranger, le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) bénéficie d'une audience croissante non seulement dans le monde arabe et les pays de l'Est (l'URSS et les États satellites, la Chine), mais aussi dans le Tiers-Monde, et même chez les alliés de la France, (comme les États-Unis et jusqu'à la République fédérale allemande). L'action armée va venir du CRUA. L’historien Benjamin Stora, auteur de La Gangrène et l’oubli, est invité de l’émission Caractères. Progressivement, De Gaulle va proposer la solution de l'autodétermination de l'Algérie. Ce référendum eut lieu le 8 avril 1962 et recueillit 90 % de oui. ». Expulsée de Constantine en 1955. souhaitée]. - tous des civils- Au total, sept morts sont recensés. Chacun se méfie de chacun et se préoccupe surtout de réagir à toute initiative pour pouvoir éventuellement la neutraliser. Il franchira les Aurès pour rejoindre la Kabylie. ALGÉRIE 1962 - La grande dérive: la grande dérive. Entre 1949 et 1953, les investissements dans les infrastructures algériennes sont subventionnés à 90 % par la métropole[26]. Il explique aussi les raisons du refoulement de la mémoire de cette guerre. "Algeria: The Last Ordeal". Un vaste mouvement de révoltes naît au fil des ans. Enquête de pavillon dans laquelle une équipe est envoyée à bord du navire suspect pour examiner ses documents réglementaires (acte de nationalité, rôle d'équipage, liste des passagers, journaux de bord, manifeste de la cargaison...). » Des renforts sont acheminés, des milliers de nationalistes arrêtés. La mortalité infantile est très élevée en Algérie. À cette fin, ils désirent pouvoir prendre contact avec la, « cependant la seule solution raisonnable », empêchés par des Algériens sans que le FLN y fasse obstacle, « Contrairement au mythe accrédité en Algérie [...] la guerre n'a pas causé 1 million ni 1 million et demi de morts algériens [...] même si la comparaison des recensements d'avant et d'après 1962 ne permet pas d'établir en toute certitude un bilan inférieur à 300 000, voire à 250 000 morts », « Il semble qu'un consensus rassemble peu à peu les historiens français à propos de cette question et qu'une évaluation entre 60 et 80 000 victimes soit retenue », par analogie avec les révolutions américaine, française et russe, Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes. Mais la violence prend aussi un aspect de guerre civile franco-française. Néanmoins, l'essentiel de l'effort militaire de l'organisation algérienne se porte contre le Mouvement national algérien (MNA) beaucoup mieux implanté en France. Le général de Bollardière, sanctionné de soixante jours d'arrêts de forteresse pour avoir dénoncé la torture, n'a par contre pas été réhabilité. Près de 25 600 militaires français sont morts et 65 000 blessés. Le 27 mai 1952, le traité instituant la Communauté européenne de défense (CED) est adopté par le gouvernement français (mais ne sera pas ratifié par le Parlement). Pierre Montagnon Le gouvernement français présidé par Pierre Mendès-France, où François Mitterrand est ministre de l'Intérieur (de qui dépend l'Algérie), affirme que l'Algérie restera française et qu'il faut rétablir l'ordre. nécessaire], ou en sont empêchés par des Algériens sans que le FLN y fasse obstacle[réf. Des Juifs d'Algérie furent également victimes de l'OAS (en novembre 1961 à Alger : William Lévy, en décembre 1961 : Moïse Choukroun…). Les combattants rappellent qu'ils ne veulent pas apparaître comme des faux-frères ; ils se rendent bien compte qu'ils ne pourront pas entraîner d'un seul coup toute l'ALN d'Algérie, mais ils voudraient du moins que le cessez-feu partiel soit aussi large que possible. non conforme]. Elle a abouti, en 1962, à l'indépendance de l'Algérie et à l'exode d'environ un million de « pieds noirs ». Au total, dans le grand Alger, le bilan officiel des attaques du FLN en quatorze mois est de 751 attentats, 314 morts et 917 blessés[71]. Le GPRA dépose finalement le 20 juin 1960 ses instruments d'adhésion auprès du gouvernement suisse qui est dépositaire de ces accords, en exploitant habilement l'enregistrement de sa candidature par la Suisse comme reconnaissant internationalement un État algérien. Si en effet le FLN est désormais assuré de recevoir une aide puissante de l'Égypte, de la Tunisie et du Maroc, il n'a plus de dialogue direct avec la France. Sont définis les cibles qui devaient être attaquées dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Elle est à la fois un double conflit militaire et diplomatique et aussi une double guerre civile, entre les communautés d'une part et à l'intérieur des communautés d'autre part. Les membres de l'OAS sont eux-mêmes pourchassés sans répit par les forces gaullistes. Un million de réfugiés algériens reviennent en Algérie[167]. Une grave crise apparaît entre les membres du Comité de coordination et d'exécution. Une conséquence plus lointaine des purges menées dans les différentes wilayas sera la perte de ces jeunes intellectuels pour l'Algérie indépendante[114]. Le gouvernement français décide de réagir et donne pour mission au général Massu de rétablir l'ordre. Au Maroc, de violentes émeutes anti-françaises font une soixantaine de morts, les victimes, toutes européennes, ayant été massacrées. Au total, entre 1956 et 1962 pour environ 1 500 condamnations prononcées, 222 Algériens ont été officiellement exécutés pendant la guerre d’Algérie. D'une part, durant la colonisation, elle constituait un outil policier pour le maintien de l'ordre et, d'autre part, elle est issue des crispations de l'armée française qui ne voulait pas connaitre une deuxième décolonisation après la guerre d'Indochine[218]. Avant la guerre d’Algérie, des pratiques fréquentes dans tout l’Empire français, Alain ... Résumé: J’ouvre cette journée d’étude en tant que membre de son comité d’organisation. lettre de démission de membres du FLN adressé au GPRA le, On estime qu'au 31 juillet 1962, 740 000 personnes sur une population « pied-noire » d'environ un million avaient quitté l'Algérie (dont 540 000 depuis le, « 7000 des 22 000 agriculteurs n'étaient pas rentrés, bien qu'en accord avec le gouvernement français, j'avais indiqué dans mes discours que ceux qui abandonnaient leur terre ne seraient pas indemnisés. Il y aura également plusieurs grèves et manifestations dans les villes. C'est un mouvement clandestin crée en 1961, qui s'efforce d'empêcher l'indépendance de l'Algérie en commettant des attentas. En Algérie, la presse écrite, aux mains du capital des grands propriétaires terriens, publie chaque jour tout le long du conflit des unes dans lesquelles l'information s'apparente plus aux communiqués de la victoire en usage dans les dictatures totalitaires [réf. ne sont pas cependant autorisés à être rapatriés au même titre que les Européens ou les Juifs par le gouvernement français[réf. En juillet 1959, il souligne la « désaffection des populations pour la cause ». Son but : l'indépendance d'un « État algérien souverain démocratique et social dans le cadre des principes islamiques ». Le commando Georges. Le 31 mars, ce dernier donne l'ordre aux autorités militaires de suspendre les regroupements, et de concentrer les moyens sur l'amélioration des camps existants. La mission principale des forces françaises devient l'interception et la destruction des bandes armées qui traversent le barrage de la ligne Morice, s'étendant sur 460 kilomètres de la Méditerranée aux confins sahariens[115]. C'est une fois de trop aux yeux de certains de ses opposants. Depuis 1954, accrochages et embuscades se succèdent dans le bled. Il y aurait eu en septembre 1962 encore 15 000 colons exploitant leurs terres en Algérie, sur un total estimé de 22 000[170]. Cependant le programme pour agrandir les villes et diminuer la proportion de gens des campagnes n'a été réalisé que partiellement par le gouvernement français. Selon Maurice Faivre, on comptait ainsi quatre fois plus de combattants musulmans dans le camp français que dans celui du FLN[35]. 100 000 soldats français sont affectés dans les Aurès et plus tard ils seront plus de 400 000 en Algérie. Il propose un découpage chronologique de ce refoulement. L'arrivée au pouvoir de Charles de Gaulle en 1958 et la promulgation des ordonnances du 15 novembre 1958 uniformise le statut des populations d'Algérie par l'adoption du collège unique. Car Mitterrand, à l'image de presque tous les responsables, se trompe : il croit que les attentats sont liés au MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques), le parti du vieux nationaliste Messali Hadj, et que leur tête pensante est au Caire, autour de Ben Bella[réf. Ce document a été mis à jour le 18/05/2009 Cutts, M. et Office of the United Nations High Commissioner for Refugees, D'après un article de Daniel Lefeuvre dans le hors-série de. Elle est placée sous le contrôle direct de l'État, conformément à l'ordonnance de 1945 sur le monopole d'État sur les ondes nationales. Les organisations communautaires font preuve d'une extrême modération et refusent de prendre politiquement position, car elles considèrent que ce n'est pas de leur ressort, pourtant - malgré les nombreux attentats - certains embrassent la cause du FLN et d'autres s'engagent dans l'OAS. Les historiens ont toujours buté sur la difficulté d'avancer un chiffre qui corresponde à la réalité. Cette grève pourrait constituer le début, ou au moins la répétition générale, d'un vaste mouvement insurrectionnel fatal à la cause française. Le 17 octobre 1961, la manifestation organisée à Paris par le FLN visant à boycotter le couvre-feu nouvellement appliqué, est réprimée par la police. Guy Mollet décide de faire appel au contingent pour ce que l'on appelle la pacification en Algérie. Des éléments de l'armée française restent en Algérie pour évacuer un million de Français (pieds-noirs, Harkis, Juifs, etc.). Selon le général Maurice Faivre, il y avait trois à quatre fois plus de musulmans en armes du côté français que du côté de l'armée de libération. Le recours à la torture est très rapidement dénoncé en métropole par les plus grands organes de presse[102] et par les activistes du Parti communiste français comme Henri Alleg. Avions à réaction ou vétérans de la Seconde Guerre mondiale comme le Republic P-47 Thunderbolt ou North American T-6 Texan de l'Armée de l'Air, le Corsair bleu de l'Aéronavale ou les Piper d'observation de l'Armée de terre qui n'hésitaient pas à piquer pour baliser les objectifs, les aviateurs français ont été engagés dans tous les combats, toutes les zones d'opérations : la Kabylie, le Constantinois, l'Ouarsenis ou le sud Oranie au cours desquels les mitrailleuses des combattants algériens ne les ont pas ménagés[262]. Fin 1957, après la bataille d'Alger, le FLN de la capitale est exsangue, et ses chefs morts ou en prison. Dans le même temps, les officiers s'efforcent de prendre en main la population musulmane pour l'arracher au contrôle du FLN. Les leaders FLN d'Alger et surtout parmi eux, Abane Ramdane, ont pensé, très tôt, à réunir une vaste assemblée de cadres qui permettrait au FLN d'affirmer sa cohésion, de préciser sa doctrine et de définir concrètement ses structures organisationnelles. Pierre Chateau-Jobert Le matériel fourni par l'OTAN est largement utilisé. Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans qui demain seront 20 millions, et après demain 40 ? Alors que les gendarmes interviennent pour dégager les rues, des coups de feu éclatent : 14 gendarmes sont tués et une centaine sont blessés alors que les manifestants comptent 6 morts et 24 blessés. Ils attaquent des bâtiments publics (hôpitaux, magasins), des assassinats de colons isolés. Loi d'amnistie du 31 juillet 1968 - Gérard Chaliand, Jean Lacouture, André Versaille, Section de Toulon de la LDH, juillet 2002, Maurice Flory - Algérie algérienne et droit international - 1960 -. À 18 heures, Pierre Lagaillarde, leader étudiant de la rébellion contre la république française et commandant de réserve, lance ses miliciens du Groupe des 7 à l'assaut de l'immeuble du Gouvernement Général d'Alger, symbole de l'autorité nationale et de la République française. En 1955, ce corps comprend 35 Groupes mobiles de protection rurale (GMPR). L'ALN en profite pour y installer des bases où arrivent les armes achetées à l'étranger. Alors M. Louis Joxe a tranché, et avec son air toujours un peu excédé, et sa courtoisie lassée, il a dit: « Réduisons à trois mille. Faute dun message positif susceptible de rassembler tous les Français, lÉtat a longtemps cru devoir pratiquer une politique de loubli, contrastant avec la politique de … Le 13 janvier 2010, le député FLN Moussa Abdi, l'un des deux cents députés de la chambre basse du parlement algérien, dans une proposition de loi au parlement algérien, déclare : « nous envisageons de créer des tribunaux spéciaux pour juger les responsables de crimes coloniaux ou de les poursuivre devant les tribunaux internationaux »[294]. Entre 15 000 et 150 000 harkis auraient été massacrés par le FLN[185],[186] et 30 000 harkis se réfugient en France où ils sont parqués dans des camps d'internement sur ordre du gouvernement. Mohammed Harbi: «Les Algériens se passionnent pour le rapatriement de leurs archives qui sont encore en France et à quelques voix près, on omet de dire que les archives disponibles en Algérie sont sous scellés» -, « Que l'État français reconnaisse ses fautes !.
Pizzeria Quo Vadis - Comillas, Ohg Gf Iserv, Queen Gin & Dubonnet, Paranoid Rotten Tomatoes, Prism Statistics Guide,