Personne n’est sûr d’être ce qu’il est. Fairy / Mystery / 2. En espérant que la grande bibliothèque Restauration où s’inscrivent les cinq actes et les machines (imposantes mais … sans magie) trouveront mieux leurs marques que le Zoroastre de Drottningholm.”, “La pièce débute dans une vaste salle où s’exposent, derrière les vitres d’un cabinet de curiosités, animaux empaillés, masques chinois et autres plantes exotiques, le tout nimbé de la lumière chaude du crépuscule. Rappelons que c’était la mode, à Londres, de mettre en musique des pièces de théâtre, et presque tous les opéras montés en Angleterre sous le règne de Charles II étaient basés sur des pièces déjà existantes qu’on triturait dans tous les sens, en supprimant ou en déplaçant certains passages, et en ajoutant des strophes nouvelles destinées à être chantées. Le baroque, décidément, n’a pas fini de nous surprendre!”, Ouest France – avril 2008 – Du très bon et du moins bon – 4 février 2008, “Le rideau de l’Opéra se lève sur une sorte d’adaptation de « La Vie mode d’emploi » de Georges Pérec : une structure d’immeuble dont on aurait ôté la façade pour voir… Douze alvéoles, où sont dispersés les choristes. Très au point, encore. La réalité menaçant cette transformation, le rêve vient à son secours et rend l’impossible possible. – Titania et Oberon, la Reine et le Roi des Fées, pris dans un combat qui met en jeu domination, possession et sensualité. Ces derniers transposaient l’action et les personnages en images de modernité au bonheur discutable (le premier acte avec ses interprètes devenus touristes, via les services charters d’un operating tour pour l’Arcadie, avec l’ennui pour résultat final). Et même quand il s’agit de parler musique, il nous faut encore vanter les mérites de la mise en scène ! [2], Im Juni 2013 wurde an der Berliner Staatsoper Unter den Linden die Oper AscheMOND oder The Fairy Queen von Helmut Oehring uraufgeführt. Emissions. L’utime trait d’humour : le chef saluera en costume de lapin, dodelinant du derrière !”, Calais – Théâtre municipal – 12 décembre 2008 – Opéra de Lille – 16, 17, 18 décembre 2008 – Théâtre Musical de Besançon – 7 janvier 2009 – Grand Théâtre de Dijon – 10, 11 janvier 2009 – Valenciennes – Le Phénix – 13 janvier 2009 – Groningen – Stadsschouwburg – 17, 19 janvier 2009 – Stadsschouwburg, Utrecht – 20 janvier 2009 – Maastricht – Theater aan het Vrijthof – 21 janvier 2009 – Gand – Opéra de Flandre – 24, 25 janvier 2009 – Vélizy-Villacoublay – L’Onde – 30 janvier 2009 – Arras – Théâtre Missionné – 4 février 2009 – Clamart – Théâtre Jean Arp – 7 février 2009 – (After) The Fairy Queen – Jeunes solistes du Concert d’Astrée – dir. Mais comme je l’ai dit en début de chronique, la musique baroque à l’air d’être un art bien périlleux à pratiquer, alors…”. Robin-Good-Fellow chercher Helena. Robin Good-Fellow donne à Obéron la fleur magique. D’ailleurs quelqu’un sait-il pourquoi Christie ne dirige jamais son propre ensemble à Glyndebourne ?”. Titania, reine des fées, ordonne aux fées de chanter et de danser pour elle. Richard Egarr – mise en scène Ludovic Lagarde – chorégraphie Odile Duboc – avec Amel Brahim-Djelloul, Yumiko Tanimura, Marie-Charlotte Laborne (sopranos), Myriam Piquet, Marion Sicre, Blandine Staskewitsch (Mezzos), Paul Gaugler, Mickaël Mardayer, Mathias Vidal (ténors), Frédéric Bourreau, Vincent Deliau, Marc Mauillon (barytons/basses) Les Quatre Saisons et leur suite entrent. Toutefois, la plus belle découverte de la soirée restera incontestablement celle de la basse Andrew Foster-Williams. Même remarque pour Lucy Crowe dont la voix semble avoir encore verdi, cela sonne plus étriqué encore que ce qu’elle faisait avec Minko, reste cette tension de l’émission (qui la rapproche de Delunsch), mais elle n’en fît rien ce soir là. L’œil est rarement flatté (une palette aussi sombre aurait-elle pu trouver sa profondeur avec un éclairagiste virtuose ? Anne Blanchard, directrice artistique de la manifestation, a eu la bonne idée de lui demander de jouer à nouveau ce « semi-opéra », fêtant d’un coup un triple anniversaire. Est-ce la raison pour laquelle ce concert ne convainc qu’à moitié ? On aura eu ainsi beaucoup de plaisir à réentendre les sopranos Claire Debonno et Emmanuelle de Negri. Des jeux de lumière, et de couleurs sur le mur du fond, savamment organisés règlent les différents tableaux de ce semi-opéra auquel on a enlevé le théâtre (les dialogues parlés) et qui devient une délicieuse suite d’airs et de danses. Der Erfolg der Fairy Queen von 1692 war groß, aber die Aufführung erwies sich als wahrhaft kostspielig. Un rêve, des situations loufoques, comiques ou dramatiques : Les personnages de Fairy Queen sont unis par leur lutte pour le développement de soi. La Fairy Queen (“La Reine des fées”, 1692), d’Henry Purcell, réalisée par le metteur en scène britannique Jonathan Kent et le chef franco-américain William Christie pour le festival de Glyndebourne au cours de l’été 2009, que présente l’Opéra-Comique, à Paris, jusqu’au 24 janvier, est de ces miracles dont la scène lyrique peut donner l’exemple lorsque ses éléments constitutifs dialoguent, s’interpénètrent dans une sorte d’évidence. Le travail de la jeune artiste belge Freija Van Esbroeck souligne le délire et les vertiges surréalistes qui saisissent chaque personnage. On retiendra quand même les lapins géants qui copulent en nombre, le personnage de l’Hiver, grimé de blanc, Adam et Ève tout nus sous un arbre doré, la parodie de Pyrame et Thisbé, à se plier de rire, et surtout toutes ces créatures extraordinaires, fées, elfes, Pégase, etc., qui montent et qui descendent sur scène, grâce à la machinerie du théâtre, toute puissante et absolument fidèle à l’esprit du baroque.”, Festival d’Edimbourg – 4 septembre 2009 – The Sixteen – dir.